Le président français, Emmanuel Macron, recevant le leader druze Walid Joumblatt vendredi 3 mai à L'Élysée. Photo PSP
La France « reste pleinement engagée » dans une désescalade entre le Hezbollah et Israël à l'approche du huitième mois de combats le long de la frontière libanaise, a déclaré le président français Emmanuel Macron lors d'une rencontre jeudi à Paris avec le leader druze et ancien chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt.
Emmanuel Macron « a rappelé que la France restait pleinement engagée, par l’intermédiaire de son envoyé personnel au Liban, M. Jean-Yves Le Drian, pour trouver une issue à la crise institutionnelle qui fragilise le pays, en lien étroit avec la société civile et les responsables libanais, et en coordination avec les partenaires internationaux », indique un communiqué de L'Élysée. Le président français a par ailleurs « réitéré son appel à la responsabilité à tous les acteurs politiques libanais pour sortir de l’impasse actuelle ».
Soutien à l'armée
Concernant la guerre au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël, le président Macron « a réaffirmé l’engagement entier de la France pour prévenir le risque d’escalade du fait des tensions croissantes sur la Ligne bleue (...) conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et à l’attachement historique de la France à la sécurité du Liban et des Libanais ».
Le chef de l'Etat français a par ailleurs évoqué la poursuite de la mobilisation de la France au sein de la Finul et du soutien à l'armée libanaise.
Le Hezbollah et Israël se livrent à des échanges de tirs quotidiens le long de la frontière israélo-libanaise depuis le 8 octobre dernier, au lendemain du déclenchement de la guerre à Gaza. Votée en 2006 pour mettre fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël, la résolution 1701 prévoit un retrait du parti chiite pro-iranien au nord du fleuve Litani en échange du respect par Israël de la souveraineté libanaise. Le Hezbollah refuse pour l'heure de retirer ses armes et ses postes militaires de la frontière.
Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, et le commandant en chef de l'armée, Joseph Aoun, ont rencontré M. Macron à l'Élysée en avril dernier pour discuter de la situation au Liban-Sud et du soutien de la France à l'armée libanaise.
Autant dire qu'avec l'atterrissage planifié de Xi, cette petite entrevue mondaine est restée confinée dans les 50m2 de la pièce protocolaire et n'a pas passé le cap des rédactions. Lui qui a le bras si long, peut-être avait-il un message de Lavrov à faire passer pour faire l'intéressant. Retourne à Beiteddine et laisse ton fils s'occuper des affaires.
01 h 41, le 06 mai 2024