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Six pays de l'UE expriment leur "sérieuse préoccupation" quant aux retards de livraison du vaccin Pfizer



Six pays de l'UE expriment leur

Une fiole et une seringue du vaccin américano-allemand Pfizer Biontech contre le Covid-19, le 23 novembre 2020. Photo d'archives AFP

Les ministres de la Santé de six pays de l'Union européenne ont exprimé vendredi, dans une lettre commune à la Commission européenne, leur "sérieuse préoccupation" quant aux retards de livraison du vaccin Pfizer/BioNTech.

Les ministres du Danemark, de l'Estonie, de la Finlande, de la Lituanie, de la Lettonie et de la Suède ont dénoncé dans cette lettre une situation "inacceptable" portant préjudice à la "crédibilité du processus de vaccination". "Nous sommes dans l'obligation d'informer notre population et les groupes particulièrement à risque (...) que leur vaccination sera retardée, en dépit des efforts exceptionnels de nos gouvernements pour assurer une livraison dans les temps", écrivent les signataires de cette lettre. "Nous vous demandons de vous mettre urgemment en contact avec BioNTech/Pfizer pour demander une explication publique et souligner le besoin d'assurer la stabilité et la transparence de livraisons en temps voulu", ajoute-t-elle.

Des responsables des six pays ont été informés par BioNTech/Pfizer que les livraisons seraient "substantiellement réduites dans les semaines à venir", poursuit-elle. "Certains se sont vu donner comme date limite le 8 février 2021, d'autres n'ont eu aucune information sur la durée de la baisse prévue des livraisons". La Lituanie avait auparavant annoncé vendredi que les livraisons du vaccin seraient réduites à 54.505 doses contre 108.810 initialement prévues durant les quatre prochaines semaines, soit une réduction de presque 50%.

Les ministres de la Santé de six pays de l'Union européenne ont exprimé vendredi, dans une lettre commune à la Commission européenne, leur "sérieuse préoccupation" quant aux retards de livraison du vaccin Pfizer/BioNTech.Les ministres du Danemark, de l'Estonie, de la Finlande, de la Lituanie, de la Lettonie et de la Suède ont dénoncé dans cette lettre une situation "inacceptable"...