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Politique - Liban

Hariri après avoir vu Aoun : L'atmosphère est positive

Des sources à Baabda n'ont pas souhaité révéler la teneur de l'entretien entre les deux hommes.

Hariri après avoir vu Aoun : L'atmosphère est positive

Le Premier ministre libanais désigné Saad Hariri à Baabda, le 22 octobre 2020. AFP / ANWAR AMRO

Le Premier ministre libanais désigné Saad Hariri, qui a effectué vendredi des concertations avec les groupes parlementaires, s'est rendu cet après-midi au palais présidentiel de Baabda pour informer le chef de l'État Michel Aoun des résultats des entretiens qu'il a tenus hier.

"L'atmosphère est positive", s'est contenté de déclarer M. Hariri après avoir été reçu par le chef de l'État. Il n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes présents. 

A l'issue de ces entretiens avec les différents groupes parlementaires, Saad Hariri a annoncé vendredi qu'il allait former un cabinet d'experts en vertu de la feuille de route française, annoncée le 1er septembre à Beyrouth par le président français Emmanuel Macron, pour tenter de sortir le Liban de sa grave crise économique et sociale.

Le palais présidentiel a de son côté publié un communiqué dans lequel il a souligné que MM. Aoun et Hariri ont discuté de "la situation générale et des développements relatifs au dossier gouvernemental". Interrogées par notre correspondante Hoda Chédid, des sources à Baabda n'ont pas souhaité révéler la teneur de l'entretien entre les deux hommes.

Peu avant la réunion, des sources informées citées par notre correspondante avaient affirmé qu'à l'issue de leur réunion, le président Aoun et le Premier ministre désigné devraient en principe avoir tranché la question du nombre de ministres et la répartition des portefeuilles. Ces sources affirment également que "tout le monde est d'accord sur le fait que les ministres doivent être des experts non-partisans". "Si ce climat positif se poursuit, le gouvernement pourra être formé dans les prochains jours", concluent ces sources, qui soulignent que "la seule demande du chef de l'État, est l'adoption de critères unifiés dans le choix des ministres et la répartition des portefeuilles".

Saad Hariri, qui a déjà dirigé trois gouvernements, avait été poussé à la démission le 29 octobre 2019 par un mouvement de contestation inédit, lancé le 17 octobre de la même année. Les protestataires réclamaient le départ d'une classe politique inchangée depuis des décennies, accusée d'incompétence et de corruption. Le gouvernement dirigé par Hassane Diab qui avait pris la suite avait démissionné six jours après la double explosion du 4 août au port. Moustapha Adib avait été désigné Premier ministre pour lui succéder, mais il s'était finalement récusé fin septembre, sans avoir pu former de gouvernement.

Le Premier ministre libanais désigné Saad Hariri, qui a effectué vendredi des concertations avec les groupes parlementaires, s'est rendu cet après-midi au palais présidentiel de Baabda pour informer le chef de l'État Michel Aoun des résultats des entretiens qu'il a tenus hier."L'atmosphère est positive", s'est contenté de déclarer M. Hariri après avoir été reçu par le chef de...

commentaires (8)

Atmosphère, atmosphère est ce que j'ai une gueule d'atmosphère, disait une réplique célèbre ... Ce n'est pas un gouvernement qui va naître mais une association de malfaiteurs déguisés en personnes honnêtes.

Zeidan

10 h 59, le 25 octobre 2020

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Commentaires (8)

  • Atmosphère, atmosphère est ce que j'ai une gueule d'atmosphère, disait une réplique célèbre ... Ce n'est pas un gouvernement qui va naître mais une association de malfaiteurs déguisés en personnes honnêtes.

    Zeidan

    10 h 59, le 25 octobre 2020

  • DES SOURCES QUE DES SOURCES , VIVE LES SOURCES . MÊME SCARLETTE N'A PAS DES SOURCES À CE POINT. ON EST BIEN INFORMÉ.

    Gebran Eid

    09 h 41, le 25 octobre 2020

  • Et re-belote !!

    Bery tus

    06 h 59, le 25 octobre 2020

  • "tout le monde est d'accord sur le fait que les ministres doivent être des experts non-partisans" IL Aurait fallu écrire: "Tout le monde prétend être d'accord..." Puisqu'il s'agit, à l'évidence d'un mensonge, certains partis ayant décidé de nommer eux-mêmes des ministres. Bien sûr, on peut jouer sur les mots, en restreignant l'appellation de "partisans" à ceux qui possèdent leur carte du parti, mais il s'agit là d'une belle hypocrisie.

    Yves Prevost

    04 h 46, le 25 octobre 2020

  • "Hariri après avoir vu Aoun : L'atmosphère est positive" ......une petite charge négative et on est dans le noir...surtout avec les mêmes qui tiennent le courant

    Wlek Sanferlou

    23 h 11, le 24 octobre 2020

  • Que cache cette association de mots " critères unifiés dans la répartition et dans le choix"? De grâce, si vous en avez, laissez tomber ces termes qui, incompréhensibles, signifient quelque part, une volonté qui défie l'ambiance de coopération saine et franche. Il n'y a aucune répartition selon les partis, ni selon les confessions, qui puisse satisfaire le but de ce gouvernement.

    Esber

    18 h 49, le 24 octobre 2020

  • Tiens ça nous rappelle la même phrase prononcée par M. Adib dans les mêmes circonstances en sortant du palais présidentiel.

    Sissi zayyat

    18 h 39, le 24 octobre 2020

  • ESPERONS QUE LES EXIGENCES ET LES BOYCOTTAGES NE COMMENCENT PAS.

    MON CLAIR MOT A GEAGEA CENSURE

    18 h 24, le 24 octobre 2020

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